Le plan social chez Renault-Trucks prévoit la suppression de 512 emplois. Les discussions dans le cadre du plan social du groupe Volvo de Renault progressent d’après une source syndicale. L’objectif du groupe était jusqu’à présent de zéro licenciement contraint. D’après la direction, les salariés commencent à accepter progressivement le plan de départs volontaires. Un délégué syndical annonce même que le plan ressemble à une aberration à cause de son caractère boursier.
La diminution des licenciements
Au tout début du plan social, les 300 licenciements secs avaient été durs à accepter. Depuis, le plan de licenciement a été moins répressif avec 200 emplois supprimés. En juillet dernier, on compte 60 salariés licenciés et maintenant on dénombre 35 emplois supprimés. Jeudi matin, suite à l’appel de l’intersyndicale CFDT, FO, SUD, CFE-CGC, quelques centaines d’employés s’étaient donné rendez-vous devant le site Vénissieux pour un rassemblement du comité central d’entreprise en rapport au calendrier de la procédure.
D’après M.Porret, les dirigeants proposeront une signature d’accord majoritaire entre le 15 et la fin du mois de septembre. Les négociations ont repris début juillet après une interruption pendant le mois de juin selon les syndicalistes. La décision prenait en compte la détresse des employés puisque la direction n’a pas supprimé 32 postes comme prévu. Ce qui ramenait l’ensemble des licenciements à 480 au lieu de 512.
Le développement de la marque
Parallèlement au plan social, les dirigeants ont annoncé une volonté de développer la marque Renault Trucks. Ils souhaitent également une stabilisation du niveau d’activité du pôle Etudes et Recherches sur le site lyonnais du groupe. La marque a limité les dégâts même si elle a dû solliciter l’intervention du ministère de l’Economie. M.Porret salue par ailleurs le travail du cabinet d’Emmanuel Macron en mettant une pression sur l’entreprise Volvo. Il a de même félicité le ministère suédois de l’Economie pour son aide précieuse.
Ce n’est pas fini, la direction met la pression pour aller au plan social suivant d’après un représentant du FO. Il évoque en outre un projet d’externalisation d’une partie du département informatique du groupe, environ 184 salariés. Pour les nouvelles réunions, rendez-vous au début et à la mi-septembre.
Même si le plan social de Renault Trucks a terni l’image du groupe, Renault annonce avoir doublé son bénéfice net dans les premiers six mois de l’année. Une embellie bienvenue à l’heure où une partie de salariés.