Le premier ministre français Manuel Valls rassure sur le soutien de son gouvernement aux entreprises. En effet, ce soutien n’est pas du tout remis en cause. Toutefois, Valls met à nouveau la pression sur le patronat pour que les patrons tiennent leurs engagements en termes d’embauches.
Le gouvernement persiste et signe
Le chef du gouvernement français affirme que son gouvernement suivra toujours sa politique économique dans la tribune « Poursuivre nos réformes économiques pour affirmer nos valeurs ». Selon Manuel Valls, on pourrait tout perdre si l’on décide d’opter pour une autre voie. Il annonce cela à quelques jours de la présentation du projet de budget 2016. D’après ses dires, la croissance économique reprend des couleurs avec une augmentation de 0.7% sur les six premiers mois de l’année. Les sociétés commencent à créer de nouveaux emplois même si les problèmes financiers de ces derniers mois incitent à la prudence au niveau national et mondial.
Les baisses d’impôts sont donc bien amorcées. Le premier ministre affirme par ailleurs que cette baisse sur 3 années consécutives allège le poids fiscal sur les épaules des classes moyennes et populaires. Il confirme aussi l’entrée en vigueur en 2018 du prélèvement à la source de l’IR (Impôt sur le Revenu). Grâce au Pacte de responsabilité, le soutien aux entreprises est bien présent. Cette visibilité est par ailleurs nécessaire aux sociétés dans le cadre de leurs investissements et de leurs recrutements dans les meilleures conditions. Le chef du gouvernement appelle au respect réciproque des engagements des deux parties.
La réplique de françois asselin
Le président de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises salue l’initiative de Valls. Cependant, il pointe du doigt la menace du premier ministre sur les engagements que le patronat doit prendre. Dans un communiqué, le président du CGPME appelle les patrons à développer leurs sociétés. Il exhorte par la même occasion Matignon et l’Elysée à assumer les réformes structurelles escomptées qui permettent de concrétiser cet objectif. D’après lui, les chiffres actuels sur la croissance ne permettent pas d’être optimiste.
La rentrée est synonyme d’emploi, de reprise économique et de baisse des impôts. De grands chantiers de réformes sont sur la tables annonce Manuel Valls en avançant entre autres le projet de loi sur le numérique. Il juge en outre indispensable de revoir la réglementation du travail qui devienne trop compliqué.