La commercialisation de fleur brasse des dizaines de milliards d’euros de chiffre d’affaires par an. C’est un domaine où les fleuristes voient la vie en vert toute l’année. La vente de fleurs, de graines et de plantes a le vent en poupe surtout grâce à la multiplication des réseaux de commercialisation franchisés. Cela fait germer indéniablement des vocations.
Le succès de la vente de fleur
Malgré la crise, le domaine d’activité résiste tant bien que mal à la mauvaise conjoncture économique. Dans ce secteur d’activité, les vendeurs en boutique se taillent la part du lion. Divers facteurs expliquent cette réussite.
Pendant les fêtes de fin d’année, les fleurs partent comme des petits pains. De même, les événements comme le mariage ou l’anniversaire représentent près de 26% des achats. La commercialisation de fleur dépend par ailleurs d’une saisonnalité très marquée.
L’expansion de la création de commerce de fleur s’explique également par la hausse du pouvoir d’achat des ménages. En effet le budget alloué à l’achat de fleur des ménages a augmenté pour situer autour des 200 euros actuellement.
Le secteur est occupé par les vendeurs traditionnels, les fleuristes en libre-service, les jardineries et les rayons fleur dans les grandes surfaces. La concurrence est donc féroce dans ce secteur d’activité.
La création de commerce
Pour créer un magasin de fleur, il faut respecter quelques obligations. Il faut s’inscrire au registre du commerce. De même, l’inscription au répertoire des métiers est indispensable puisque cela reconnait la vente de fleur comme profession artisanale.
On peut par ailleurs vendre des fleurs grâce à la franchise auprès des grands du secteur tels que Rapid’Flore ou Florajet. L’apport personnel est assez réduit, toutefois l’investissement financier reste assez élevé, environ 150.000 euros.
Se lancer dans l’aventure
Avant de créer sa boutique de fleur ou reprendre un magasin déjà existant, il faut connaître quelques points. Le local doit être compris entre 25 et 60 m2. Le magasin doit aussi disposer d’un atelier de préparation d’au moins 20 m2, d’un comptoir de vente et d’une salle climatisée. Un camion réfrigéré est de même nécessaire pour transporter les fleurs dans les meilleures conditions.
Comme tout métier, être fleuriste nécessite quelques aptitudes : créatif, minutieux, passionné et disponible. Créer sa propre boutique ou reprendre un magasin est donc à la portée de tout le monde. Avec une bonne volonté et un sens des affaires aigu, cela devrait le faire.